Dans le prolongement direct de notre projet Smart Z.A.E., lauréat du premier appel à manifestations d’intérêt sur les Smart Grids, le projet FLYPROD, signé par le Commissariat Général des Investissements (CGI) avec le soutien de l’ADEME, poursuit l’objectif du développement de la filière industrielle française dans le domaine du stockage de l’électricité au moyen de volants d’inertie, technologie figurant parmi les cinq priorités stratégiques françaises.

blog3Il s’appuie pour cela sur une technologie de rupture brevetée dont les caractéristiques laissent augurer des perspectives prometteuses pour le stockage long et les cycles rapprochés. LEVISYS est une entreprise innovante dans le domaine stratégique du stockage d’électricité dont l’approche peut être résumée ainsi : profiter des moments où la consommation d’énergie n’est pas trop importante pour stocker le surplus de production et l’utiliser lorsque surviennent des pics, notamment en hiver ou à certaines heures.

Pour parvenir à un tel résultat, LEVISYS met au point le principe de «l’accumulateur cinétique en réserve de puissance », appelé aussi volant d’inertie.

Alors que les solutions historiques de régulation atteignent leurs limites, FLYPROD est en mesure d’apporter une solution innovante et performante à la stabilité du réseau électrique, tout en autorisant une forte intégration des systèmes de production d’électricité à partir des énergies renouvelables dans le mix énergétique européen.

Le projet FLYPROD s’inscrit donc parfaitement dans le contexte du Grenelle de l’environnement et vise à contribuer à la diminution des émissions des gaz à effet de serre et à l’indépendance énergétique de la France.

Les partenaires sont LEVISYS, SCLE SFE (COFELY INEO, Groupe GDFSUEZ), CIRTEM, Université de Technologie de Troyes, Conseil Général de l’Aube.

Si le projet aboutit favorablement, LEVISYS pourrait installer une ligne d’assemblage dans l’hôtel d’entreprises de la Technopole afin d’y réaliser les premiers volants d’inertie. Suivrait la construction d’un bâtiment de quelque 4 000 m2 – le terrain est déjà choisi – dans lequel seraient conçues près de cinq cents unités par an.