Le Pr. Carlos Moreno était hier soir l’invité du Cube, à Issy-les-Moulineaux, pour une nouvelle édition de l’émission « les Rendez-Vous du Futur ». L’occasion pour lui d’expliquer et de défendre la Ville vivante come modèle pour la ville de demain.

Ce nouveau billet du mercredi sera pour moi l’occasion de revenir sur mon intervention au Cube d’hier soir. Cet après-midi, je serai toujours à Paris pour participer à la Conférence annuelle du Salon URBACCESS, où nous parlerons de la diversité et du handicap dans la ville, avec la problématique majeure de l’accessibilité pour tous. Ces rencontres sont de beaux moments d’échange qui nous permettent de partager des réflexions et d’apporter, les uns et les autres, une contribution qui se doit, je pense, d’être collective.

C’est également pour moi l’opportunité de continuer à partager avec vous ma vision de la ville comme territoire traversé par des besoins vitaux, mais aussi par l’impact des révolutions technologiques qui nous transforment, transforment nos espaces et nos vies. Au-delà de la révolution numérique, trois autres révolutions se déroulent en effet sous nos yeux à l’heure actuelle : nano-technologique, bio-systémique, robotique-cognitive.

Anticiper le futur : l’analyse des « signaux faibles » et des « signaux noirs »

Pour se projeter dans le futur, il convient de s’interroger sur les « signaux faibles » que l’on peut dès à présent repérer et qui annoncent silencieusement les mutations en profondeur que vont connaître nos villes – et qui sont en réalité l’expression de nouveaux paradigmes.

Les sociétés complexes dans lesquelles nous vivons, quel que soit le continent où nous nous situons, nous obligent à produire un effort de réflexion et de compréhension particulier pour parvenir à une projection à moyen et long terme.

Bouleversements structurels à l’échelle de la planète, basculement du monde vers de nouveaux centres de pouvoir économique et de régulation, de l’axe nord-ouest à l’axe sud- est, changements de paradigme sociétaux : de nouveaux équilibres sociaux-économiques  mondiaux se dessinent, dans ce que nous appelons l’« horizon prévisible à 10 ans », qu’il est crucial de comprendre et d’anticiper.

La recherche prospective actuelle a pour mission de repérer les menaces et les opportunités qui se dégagent de ce nouveau contexte mondial et de traiter en amont, par une approche collective, « les signaux noirs ». Ceux-ci exigent que nous portions un regard différent, voire décalé, sur le monde actuel et que nous développions une réflexion transverse approfondie, afin d’anticiper les ruptures et les mutations en profondeur.

J’insiste sur l’importance de cette transdisciplinarité pour construire de nouveaux couplages et de nouvelles associations, faisant émerger des hypothèses de prévision pour anticiper la ville de demain.

Le studio du Cube à Issy-les-Moulineaux

Le studio du Cube à Issy-les-Moulineaux

La ville de demain : MA ville de demain

À Madrid, lors de ma conférence avec BBVA et I-AMBIENTE, j’ai souligné le fait que nous parlons sans arrêt de LA ville de demain, objet d’étude et d’abstraction, quand il faudrait plutôt parler de MA ville de demain.

Système complexe, composé d’éléments hétérogènes qui doivent être pensés ensemble dans leur transversalité, la ville est en effet avant tout un phénomène humain, que l’on ne saurait réduire à ses composantes techniques et technologiques. Raréfaction des ressources, réchauffement climatique, explosion démographique, concentration urbaine, augmentation du nombre de mégapoles, bouleversement des grands équilibres économiques mondiaux… L’ampleur des enjeux liés au phénomène urbain auxquels notre génération et celles qui vont nous suivre vont devoir faire face n’est plus à démontrer.

Si cette composante humaine reste au centre de la thématique de la ville, il n’en demeure pas moins que les révolutions technologiques qui bouleversent aujourd’hui notre monde – et en premier lieu la révolution numérique – vont transformer et transforment déjà en profondeur les espaces urbains, en créant de nouveaux services et usages par ce phénomène inédit, que j’ai décrit dans mes articles, d’hybridation entre mondes physique et numérique. La ville de demain, loin d’être simplement un espace où tout sera régi par la technologie connectée, sera ainsi un territoire où les citoyens construisent ensemble les services et les usages qui répondent à leur besoins fondamentaux et à leur quête de bien-être.

Les quatre révolutions technologiques que nous vivons à l’heure actuelle (numérique, bio-systémique, robotique-cognitive et nano-technologique) font naître de nouveaux enjeux auxquels il est aujourd’hui crucial de réfléchir. Quelles vies souhaitons-nous pour demain, à la lumière des possibilités que nous ouvre le progrès technologique ? Quels nouveaux services et usages créer pour les citoyens ? La révolution numérique, notamment, est en train de modifier profondément le phénomène urbain de par le monde.

Celle-ci bouleverse en effet nos vies au quotidien depuis l’avènement de la première génération des ordinateurs personnels, il y a maintenant 30 ans, suivi de la naissance du web, puis, plus récemment, de celle des réseaux sociaux qui sont désormais une référence collective – Facebook fêtant aujourd’hui ses 10 ans avec les succès que l’on sait. L’apparition, depuis 5 ans environ, ce que l’on appelle les « smart devices » et de l’ « Internet des Objets », est par ailleurs en train de donner lieu à ce que je continue d’appeler une véritable “révolution dans la révolution”, la révolution ubiquitaire, avec la capacité à bénéficier d’une connexion technologique au reste du monde en tout lieu et à tout moment. Avec celle-ci, des possibilités inédites s’offrent désormais aux hommes : une instantanéité de la communication, la création d’espaces transversaux caractérisés par une métrique zéro, la capacité d’accéder à des objets autrefois réservés à des spécialistes, aujourd’hui supports d’usages multiples et ouverts à tous, un monde où le codage et les algorithmes se démocratisent et deviennent, grâce aux Apps, largement accessibles.

Retour sur les RDV du Futur

Les échanges avec toute l’équipe du Cube d’Issy-les-Moulineaux, hier soir, ont été particulièrement riches. Le « First » consacré à la ville de Détroit était déjà, en lui-même, un vaste sujet de débat. Comment ne pas souligner que le malaise de cette ville en faillite avec un endettement de 18,5 MdsU$ représente aussi et surtout la faillite d’un système ? Il est frappant de voir les effets que peut engendrer une gouvernance bloquée sur un paradigme dépassé, hérité des heures de gloires d’une production automobile perdue à jamais, dans un cadre de pauvreté galopante, avec des difficultés de vie d’une population afro-américaine en détresse.

La résilience implicite, voire explicite, remontant au XIXème siècle – suite de l’incendie qui a ravagé Détroit et qui a forgé la devise de la ville jusqu’à nos jours : Meeiora speramus,  cineribus resurget : nous espérons des temps meilleurs ; elle renaîtra de ses cendres – est sans doute un facteur à prendre en compte dans cette nouvelle équation de l’esprit pionnier qui règne aujourd’hui dans la ville, des jardins collaboratifs à l’économie de partage. Détroit est ainsi en train de forger une nouvelle identité, au-delà du Do It Yourself : celle de la construction communautaire et du Do It Ourselves.

Je suis par ailleurs très heureux des questions de fond posées par l’équipe et d’ex-invités comme l’astronome André Brahic. Y a-t-il un modèle économique de la ville intelligente ? Appartient-il aux grandes entreprises ? Quelle place y a-t-il pour les initiatives citoyennes face aux technologies qui se développent ? Faut-il être optimiste ou pessimiste face au monde qui se prépare ? Face à une ville omniprésente, faut-il amorcer un retour à la campagne ? Le village planétaire a-t-il une raison d’être face à la ville-monde ?…

Je souhaite également rendre hommage à une croqueuse de situations présente sur le plateau (@helenepouille) pour ce magnifique dessin qui correspond bien à mes propos :

Le dessin d’Hélène Pouille, réalisé en direct d’après les propos de Carlos Moreno

Le dessin d’Hélène Pouille, réalisé en direct d’après les propos de Carlos Moreno

  • Des villes numériques et durables
  • La ville un lieu de contextualisation : Ma ville
  • Un combat de tous les jours
  • Un défi majeur : Aller du « Do It Yourself » au « Do It Ourselves »
  • Les 3 piliers : innovation sociale, intelligence urbaine, révolutions technologiques
  • Construire un meilleur présent pour se rapprocher d’un futur meilleur
  • Ne pas se laisser bercer par l’utopie mais rester aussi en alerte permanente face à la dystopie qui nous détourne, nous paralyse et nous anéantit dans nos projets de « bien vivre »

Je reviendrai dans un autre billet sur d’autres sujets passionnants qui ont été abordés comme le transhumanisme, la singularité ou encore la capacité de la NBIC (Nano, Bio, Informatique, Cognition) artificielle à dépasser la pensée humaine – mais aussi sur les impacts de celle-ci sur nos villes. Les potentialités de la ville ubiquitaire sont extrêmement riches et la ville reste un territoire de vie et de rencontres. Les objets connectés et les NBIC sont donc des outils pour faire émerger aujourd’hui de nouvelles expériences de vie qui donnent naissance à des usages et services inédits, administratifs, de loisirs, de santé, de sociabilité etc.

Auto-partage, mobilité multimodale, énergies décentralisées, valorisation du patrimoine, espaces publics urbains de convivialité, santé publique personnalisée, meilleure qualité de vie pour le troisième et le quatrième âge, éducation de masse en ligne, espaces ouverts de culture, d’art et de loisirs, démocratie participative sous des systèmes de gouvernance ouverts, systèmes d’information collaboratifs… : voilà quelques exemples de services qui sont en train de naître aujourd’hui et qui feront de la ville de demain une ville vivante, combinant l’intelligence urbaine, l’inclusion sociale et l’innovation technologique. Avec, au cœur de cette démarche, une gouvernance éclairée. Car sans elle, sans engagement, sans programme et sans vision, à chaque pas et chaque jour, nous restons orphelins dans la voie de la concrétisation.

Cette voie que nous voulons dessiner ainsi, c’est celle, non pas de la ville intelligente armée son QI de premier de la classe, mais de la ville futée, astucieuse, solidaire, sensible, légère, de la ville ouverte, plateforme, collaborative, qui est la source in fine de la seule chose qui compte : le bien-vivre.

J’ai eu un très grand plaisir à partager un superbe plateau WEBTV pour ces « Rendez-vous du Futur » et je remercie la communauté qui a suivi de manière interactive.

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Mi « Cita con el Futuro » en el CUBO, en Francia.

Mi crónica del miércoles, queridos lectores, la encuentran ahora después de mi paso de esta noche en el programa « Les Rendez-Vous du Futur » ” que tuve el placer de compartir en directo, en estudio y en interacción por las redes sociales a partir de las 19h 30 en el CUBE en Issy les Moulineaux (Región de Paris).

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En la tarde de este miércoles, siempre en París, voy a intervenir en la Conferencia anual del Salón URBACCESS, en la que nosotros todos hablaremos de la diversidad en la ciudad, la del hándicap, con la problemática tan importante que es la accesibilidad para todos.

Son momentos privilegiados de intercambios con la comunidad para compartir debates, reflexiones, con el fin para unos y otros de aportar una contribución, que considero siempre debe ser colectiva.

Es justamente la oportunidad de  continuar compartiendo mi visión de la ciudad como un territorio atravesado por nuestras necesidades vitales pero también por el impacto de las revoluciones tecnológicas que nos transforman, transforman nuestros espacios y nuestras vidas. Más allá de la revolución digital, 3 otras revoluciones se celebran bajo nuestros ojos: nanotecnologías, biosistémico, robótica-cognitiva.
Proyectarse en el futuro pasa también por interrogarse sobre las señales débiles quiénes hoy se manifiestan en silencio pero sin embargo, en profundidad, con relación a las mutaciones que en nuestros ciudades se preparan, como expresión de nuevo paradigmas.

La complejidad de las sociedades  en las que vivimos, cualquiera que sea el continente dónde nos situamos, nos obligan a producir un esfuerzo particular de reflexión y de comprensión para tener una proyección a medio y largo plazo.

Trastornos estructurales a la escala del planeta, balanceo del mundo hacia nuevos centros de poder económico y de regulación, del eje Norte / Occidental al eje Sur / Oriental, cambios sociales de paradigma: proyectarse en el futuro, el que llamemos el ” horizonte previsible en 10 años “, reviste hoy una importancia capital..

La reflexión que llevamos tiene como  misión identificar las amenazas y las oportunidades que se producen en este nuevo contexto mundial y tratar muy anticipadamente y con un enfoque colectivo, lo que nombramos ” las señales negras “. Éstas exigen que nos apoyemos en una mirada diferente, incluso en desfase si necesario en el mundo actual y que desarrollemos una reflexión transversa profunda con el fin de anticipar las rupturas y las mutaciones en profundidad.

Aplicado a la problemática urbana, de la ciudad bajo todas sus formas de expresión, solamente una gran transdisciplinaridad nos permite de  construir nuevos acoplamientos, nuevas asociaciones que hacen emerger de hipótesis de previsión para anticipar el mundo de mañana.

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En Madrid en el momento de mi conferencia con BBVA e I-AMBIENTE, insistí en esta noción de preguntarse que es la ciudad y que puede quedarse a menudo una abstracción, o un objeto de estudio cuando hablamos de LA ciudad. He dicho preferir que hablemos pues de lo que es no la Ciudad de Mañana pero MI Ciudad de Mañana.
Lo he reiterado en este programa ante el auditorio esta noche porque he insistido en la importancia capital de ver la ciudad como un sistema complejo compuesto de elementos heterogéneos que deben ser pensados juntos en su transversalidad, siendo la ciudad antes que todo un fenómeno humano, que no se sabría reducir a sus componentes técnicos y tecnológicos.

Aun mas, con la rarefacción de los recursos, el calentamiento climático, la explosión demográfica, la concentración urbana, el aumento del número de megalópolis, trastorno de los grandes equilibrios económicos mundiales tenemos enormes desafíos ante al fenómeno urbano a los cuales nuestra generación y las que van a seguirnos van a deber hacer frente.
Pero siendo  el componente esencia la actividad humana que está en el centro, sabemos también que las revoluciones tecnológicas que sacuden hoy nuestro mundo – y en primer lugar la revolución digital – van a transformar, y ya transforman en profundidad, los espacios urbanos, creando nuevos servicios y usos por este fenómeno inédito que describo de hibridación entre mundos físicos y digitales

La ciudad de mañana, lejos de ser simplemente un espacio donde todo será regido por la tecnología conectada, será un territorio donde los ciudadanos construyen juntos los servicios y los usos que responden a ellos necesidades fundamentales y a su búsqueda de bienestar.
Cuando hoy multiples  actores pone por delante la “smart city”, la ciudad inteligente como una respuesta posible ante problemas de importancia crucial, me parece oportuno de recordar lo que es una ciudad e interrogarse sobre las posibilidades inmensas que la tecnología, particularmente digitales  abren para ella hoy.

Si me parece esencial apartarnos de todo enfoque tecno – centrista para pensar en la ciudad en toda su complejidad, debemos sin embargo subrayar con fuerza el papel que la tecnología juega y ya jugar en el seno de las ciudades del siglo XXI.
El siglo XXI hace vivir a la humanidad, ya lo he dicho,  por primera vez, estas cuatro revoluciones tecnológicas mayores simultáneamente: digital, bio-sistémico, robótica cognitiva y nano-tecnológico.

Estas revoluciones originan nuevos desafíos  sobre las cuales es hoy crucial de reflexionar. ¿ que vida deseamos para mañana, a la luz de las posibilidades que nos abre el progreso tecnológico? ¿ Cuáles nuevos servicios y usos crear para los ciudadanos? Ya vemos un nuevo mundo urbano emerger a favor de estas cuatro revoluciones, y más ampliamente a favor de todo el conocimiento transdisciplinario que lo atraviesa, contribuyendo así a forjar nuevos paradigmas. La revolución digital particularmente, está modificando profundamente el fenómeno urbano en todas partes.

La revolución digital cambia en efecto nuestras vidas cotidianas desde el advenimiento de la primera generación de los computadores personales, hace ahora 30 años y más tarde con las redes sociales que se convirtieron en una referencia colectiva, Facebook por ejemplo ,que celebraba 10 años con los efectos que se constatan.
La aparición, desde aproximadamente 5 años, lo que se llama ” los smart devices ” y del ” Internet de las cosas”, dar lugar a lo que yo continuo llamando una ” verdadera revolución en la revolución “, la revolución ubiquitaria con la capacidad de ofrecer una conexión tecnológica en todo lugar y en cualquier momento.

Así posibilidades inéditas se ofrecen en lo sucesivo a los hombres: una instantaneidad de la comunicación, la creación de espacios transversales caracterizados por un vecindario virtual infinito, la capacidad de acceder a objetos en otro tiempo reservados para especialistas, hoy soportes de usos múltiples y abiertos a todos, un mundo donde la codificación y los algoritmos se democratizan y se hacen, gracias a Apps, ampliamente accesibles.

Señalo que al mismo tiempo expresando estos planteamientos nuestros intercambios de esta tarde fueron ricos con todo el equipo del CUBO, los asistentes en Issy les Moulineaux y los que han seguido a distancia por la WebTV y las redes sociales

La previa presentación de  una secuencia, « La First», sobre el tema de Detroit introdujo así un  vasto tema de debate. ¿ Cómo no subrayar que el malestar de esta ciudad quebrada con un endeudamiento de 18,5 MdsU$ representa también y sobre todo la quiebra de un sistema donde la gobernanza se quedó sobre un paradigma pasado, de las horas de gloria de una producción automóvil perdida para siempre, en un marco de pobreza galopante, de dificultades de vida de una población afro – americana desamparada, y en pérdida de identidad socio – territorial?

La resiliencia implícita, incluso explícita, que remonta al siglo XIX después del incendio que asoló la ciudad y cuya divisa hasta nuestros días es: ” Meeiora speramus; cineribus resurget (esperamos tiempos mejores; renacerá de sus cenizas) ” es posiblemente también un factor que juega en  esta nueva ecuación del espíritu pionero de hoy en las experiencias de vidas como son los jardines colaborativos en una economía del compartir. Detroit, fragua más allá del Do It Yourself un rtrazo nuevo, de la construcción comunitaria encarnado por Do It Ourselves.

Me encuentro muy  contento por las preguntas de fondo expresadas  por todo el equipo y los ex-invitados como el astrónomo André Brahic? ¿ Hay un modelo económico de la ciudad inteligente? Pertenece este a las grandes empresas? ¿ Cual sitio tienen, que lugar y que expresión tienen las iniciativas ciudadanas frente a las tecnologías que se desarrollan? ¿ Podemos ser optimistas o pesimistas frente al  mundo que se prepara? ¿Frente a una vida urbana omnipresente, podemos pensar en una vuelta al campo como respuesta? ¿ La aldea planetaria tiene razón de ser frente a la ciudad – mundo? Entre ellas`

Me es difícil en un post escrito a una hora  tardía en la noche de reproducir todos los intercambios que hemos tenido.. Le rindo homenaje a una asistente que presente en el plató @helenepouille hizo este dibujo magnífico que corresponde bien a mis declaraciones :

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  • Ciudades digitales y sostenibles
  • La ciudad como lugar de contextualización, Mi ciudad
  • Un combate cotidiano
  • Un desafió mayor: ir del  « Do It YourSelf » al Do It Ourselves »
  • Los 3 pilares : innovación social, inteligencia urbana, revoluciones tecnológicas
  • Construir un mejor presente para crear un verdadero futuro
  • No dejar nuestros sueños en manos de una utopía para concretizarlos hoy y vivir en la alerta permanente ante la distopia que distorsiona y liquida lo esencial de nuestro proyecto : el buen vivir

Ya volveré en otra crónica sobre uno de los temas entre los múltiples abordados. Quid del Transhumanismo? ¿ De la Singularidad? ¿ De la capacidad del NBIC (Nano, Bio, informático, Cognición) artificial a sobrepasar el pensamiento humano? ¿Cuál impacto en nuestras vidas, en nuestras ciudades? Las potencialidades de la ciudad ubiquitaria son extremadamente ricas y la ciudad siendo un territorio de vida y de encuentros, los objetos conectados y el NBIC son unas herramientas poderosas para hacer emerger hoy nuevas experiencias de vida que dan origen a usos y servicios inéditos, administrativos, de ocio, de salud, de sociabilidad etc.

Autos compartidos, movilidad multimodal, energías descentralizadas, valorización del patrimonio, los espacios públicos urbanos de convivialidad, salud personalizada, mejor calidad de vida para la tercera y la cuarta edad,  educación de masa en línea, espacios abiertos de cultura, de arte y de ocio, democracia participativa bajo sistemas abiertos de gobernanza, sistemas colaborativos de información: he aquí algunos ejemplos de servicios que están naciendo hoy y que harán la ciudad mañana de una ciudad viva, combinando la inteligencia urbana, la inclusión social y la innovación tecnológica.

Claro esta,  en el corazón la gobernanza, porque sin ella, sin compromiso, sin programa y sin visión que se proyecte en cada paso y cada día, quedamos huérfanos en la vía de su materialización.

Es la vía entonces no de la ciudad inteligente y su QI, de mejor alumno sino de la de la ciudad sagaz, astuta, solidaria, sensible y ligera, de la ciudad abierta, ciudad plataforma, colaborativa, que es la fuente en definitiva de la sola cosa que cuenta: el bien vivir.

Tuve un gran placer de compartir el plato de esta magnifico programa ” Cita con Futuro “ y  agradezco a la comunidad que siguió de manera interactiva.

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