Découvrez la chronique du Pr. Carlos Moreno de ce mercredi, consacrée aux espaces publics dans les villes à l’ère du Numérique et de la géolocalisation.

La composition et la planification des éléments architecturaux au sein d’une ville révèlent la superposition des époques, l’adaptation constante des lieux à l’évolution des fonctions, des aléas de l’histoire et des expériences de la vie des hommes.

Dans nos villes, il apparaît ce que l’on appelle « l’ambiance urbaine » ou « l’atmosphère urbaine » qui résulte de ces transformations successives de l’espace public et des usages au fil du temps. Les espaces publics sont ainsi l’expression de l’identité de la ville et du brassage de ses habitants. Ils constituent un élément majeur de la capacité du citoyen à s’identifier avec sa ville.

L’utilisation de l’espace urbain au quotidien et le choix des espaces publics fréquentés sont intimement liés à la perception qu’ont les individus de leurs villes, c’est-à-dire des ambiances urbaines locales qui s’y expriment. Cet espace urbain ne peut donc exister qu’à travers le regard de chacun, la relation affective et subjective que chacun forge en contact direct de ces lieux, pour paraphraser l’expression d’Arnaud Piombini à propos du paysage urbain.[1]

La forme et la morphologie des rues résultent de l’organisation de l’espace souhaitée pour répondre à ces usages qui évoluent au cours des années : les voiries, les trottoirs pour les piétons, les places, les monuments, les enceintes, les alignements d’arbres, mais aussi le mobilier urbain : Les lampadaires, les panneaux de signalisation, les bancs publics, les divers lieux d’attente des transports publics ou encore les enseignes commerçantes et publicitaires, sont autant d’éléments qui concurrent à familiariser le citoyen avec sa ville.

Dans le cas d’un développement non contrôlé, ces éléments peuvent cependant devenir une source de perturbation de notre espace de vie quotidienne. C’est par exemple, le grand drame de la périurbanité métropolitaine, ou plutôt de la Suburbanité[2] pour évoquer les brillants travaux de Marc Dumont et Emmanuelle Hellier sur ce sujet[3]. Ces quartiers construits sous la forme de lotissements ont fait l’objet d’un “éloignement choisi” qui va de pair avec une “relégation subie” et l’absence de tout brassage, amputant ainsi ce qui constitue l’âme de la ville vivante. Cela conduit au phénomène connu depuis longtemps du “gradient d’urbanité” largement observé en France par les tendances exprimées[4] lors des dernières élections, dites de « colère sourde », avec des votes extrémistes. Cette situation se retrouve également dans les pays émergents, clos et bien gardés, symboles de repli sur soi, de l’absence de vie civique et de ghettoïsation sociale et culturelle.

La place prépondérante de la voiture, paradigme de l’urbanisation et du développement de nos villes depuis maintenant plus de 50 ans a également imposé à l’espace public et à ses habitants de subir la circulation, qui se déploie aujourd’hui dans la plupart des villes du monde. On observe également dans de nombreux pays émergents, le corollaire, avec des rues devenues des « essaims » des deux roues. En plus de se côtoyer (et de se confronter aux voitures), ces deux roues envahissent le (peu) de trottoirs libres, qui deviennent leurs zones de parking.

Bien souvent et dans beaucoup de villes par le monde l’espace public est un espace chaotique mais qui reste attaché aux valeurs fortes qu’il porte : liberté d’accès, égalité, mixité, communication ouverte, diversité, et tolérance.

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Les rues d’autrefois, de l’Europe du Moyen âge, étaient des lieux de vies. Aujourd’hui, ces lieux sont devenus, dans de très nombreux cas, des lieux de passage et par la suite de simples espaces utilitaires comme l’usage que nous faisons des parkings, des points d’accès à des immeubles et autres bâtiments, en occultant ces dimensions fondamentales des lieux de vie, de brassage, de créativité[5].

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Un enjeu majeur, dans cette démarche de ville vivante, est ainsi de réinventer la rue comme lieu de partage. Et au delà de la rue, faire des espaces publics des lieux collaboratifs, source de créativité et d’innovation. La notion de partage est en effet cruciale, car elle permet, d’une part, de fluidifier les relations sociales existantes, d’en développer d’autres d’un nouveau type,  mais aussi de transformer de façon cohérente les relations entre les citoyens et non plus uniquement de l’habitant avec sa ville et son environnement.

Au XXIème siècle une composante majeur s’impose dans la vie quotidienne et bouleverse la place même de chacun au sein de l’espace public : le numérique et la capacité de se géolocaliser. Avec l’omniprésence du numérique, l’hybridation entre les objets technologiques et les usages, chacun à la capacité de se retrouver en contact avec la ville et son ambiance de manière subjective, personnalisée, selon ses goûts, ses désirs, ses envies et dans une temporalité immédiate. Le piéton muni de son smart device, de son simple téléphone, devient une véritable entité multi-capteur, multi sensorielle et, à ce titre, les liens qui l’unissent aux espaces urbains et en particulier à l’espace public se transforment en profondeur. L’ambiance urbaine du piéton et sa capacité à s’hybrider avec la ville et ses espaces urbaines, lui ouvre un grand choix d’usages, lui apporte une grande richesse et fait de lui, non plus un simple observateur mais un véritable contributeur à la connaissance de la ville, de ses espaces publics et des ses zones urbaines. Par la multiplication des observations individuelles, il émerge une compréhension collective des pratiques urbaines. En détectant les espaces fonctionnels sélectionnés au sein de l’espace réel[6], L’espace public se transforme par les nouveaux usages qui sont amenés, voire co-créés par le citoyen connecté. Cette connectivité favorise l’émergence d’événements réunissant une collectivité, renouvelant par là, la relation entre citoyen et ville[7]. Pour la première fois dans l’histoire de la vie citadine, l’espace public devient en quelque sorte un espace qui prolonge le citoyen, un lieu d’hybridation de sa connectivité ubiquitaire grâce aux plateformes comme Foursquare, Plyce, Google Latitude, Just Around Us, Lovoo (ce dernier allemand a été en quelques mois au Top 5 des applications sociales, basées sur le principe de la rencontre spontanée dans l’environnement immédiat).

La géo-localisation transforme ainsi la nature même des réseaux sociaux qui ne se fondent plus seulement sur les affinités sociales, mais aussi sur la pertinence géographique. Elle permet notamment aux réseaux sociaux de s’enraciner dans le monde réel en ouvrant de nouvelles voies de rencontres et d’appropriation de l’espace urbain ou touristique. Elle replace la proximité comme élément primordial de la démarche de socialisation. Le fait de relier automatiquement les informations générées par les utilisateurs à un contexte permet d’associer à un lieu des informations utiles. Ces informations peuvent alors devenir accessibles via une interface géographique ou encore grâce à des technologies de réalité augmentée, pour reprendre et citer Proxima Mobile, le portail français de service aux citoyens sur terminaux mobiles.

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Intégrer cette composante dans l’espace urbain et en particulier dans l’espace public, introduit par ailleurs cette autre notion de temporalité, de réversibilité de l’usage. Ces transformations semblent devoir être prises en compte dans la conception des nouveaux projets urbains, non seulement en ce qui concerne la construction de nouveaux bâtiments, mais aussi à propos de l’aménagement des lieux publics.

Bien que porté par une démarche marketing dont les américains sont maîtres, la présentation il y a peu du Banc solaire SOOFA multi usages du MIT Media Lab et de la start up Changing Environmentsau Président Obama, illustre cette démarche d’hybridation. Comme le rappelle M.Carré, dans un récent article de son (joli) blog « GOODTOKNOW , le mobilier urbain connecté et intelligent est une source d’inspiration dont la France et en particulier la ville de Paris a été pionnière, avec des multiples réalisations.

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Dans un monde qui change, avec de nouveaux usages et paradigmes, de nombreux projets se construisent comme à Paris, Barcelone, Medellin, New York, Singapour, Londres, Adélaïde, Copenhague mais aussi dans de nombreuses moyennes et petites villes. Je vous invite à consulter le magnifique site « Project for Public Spaces », association créée en 1975 par Holly Whyte, autour de  « The Social Life of Small Urban Spaces ». L’association a développé des milliers de projets dans plus de 40 pays et est membre du « Placemaking Leadership Council ». Elle est une approche pionnière pour aider les citoyens à transformer leurs espaces publics dans les endroits essentiels, qui mettent en évidence des atouts locaux, qui stimulent la rénovation urbaine, et servent les besoins de la collectivité et les citoyens.

Il est certain que l’hybridation entre l’espace urbain, l’espace public et les nouvelles technologies ne peut pas et c’est mon point de vue, être réduite à une expression de la connectivité perçue comme « geek “. Je pense que ces nouveaux usages doivent aller au-delà et correspondre à une transformation profonde du lien qui lie le citoyen et son environnement. Ces usages numériques doivent récupérer l’espace public pour les enfants et les jeunes, les décloisonner, les ouvrir à l’expression ludique, par exemple au Street Art, faciliter la création des Fab Labs à ciel ouvert, la projection multimédia sur les murs, donner la possibilité de créer et proposer d’autres pratiques sportives, culturelles, encourager le jardinage urbain partagé et collectif, les zones piétonnes de découverte, réutiliser des espaces telles que les gares, les parkings… Permettre ainsi aux places, jardins, gares, centres commerciaux, et rues de se métamorphoser pour créer de l’attractivité et une qualité de vie essentielles à la mise en évidence des atouts locaux, qui stimulent la rénovation urbaine et servent les besoins en convergence entre la collectivité et les citoyens.

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Paris, 9 septembre 2014

Carlos Moreno

Los Espacios públicos en la ciudad en la era digital

La composición y la planificación de los elementos arquitectónicos en el seno de una ciudad revelan la superposición de las épocas, la adaptación constante de los lugares a la evolución de las funciones, los azares de la historia y las experiencias de vida de los hombres. La forma y la morfología de las calles resultan también de la organización del espacio deseada para responder a los usos que evolucionan durante los años: servicios de vías públicas, aceras para los peatones, plazas, monumentos, equipos de la ciudad, pero también recintos, alineaciones de árboles, acceso a las actividades ribereñas, etc.

Así es como también aparecieron en nuestras ciudades todos los elementos que a través de los tiempos expresan la transformación del espacio público y los usos, alrededor de lo que se llama “el ambiente urbano”, “la atmósfera urbana”. La iluminación de las calles, señales de todo tipo, bancos públicos, mobiliario urbano, marquesinas y diversos lugares de espera propios del transporte público y muchos otros pero también las enseñas, avisos, neones comerciales o publicitarios, tantos elementos que se nos hicieron familiares – pero que pueden también, en el caso de desarrollo no controlado, ser una fuente de perturbación de nuestro espacio cotidiano de vida. Muy a menudo y en muchas ciudades por el mundo el espacio público es un espacio caótico pero que siempre está estrechamente ligado a los valores fuertes que lleva: libertad de acceso, igualdad, carácter mixto, comunicación abierta, diversidad, tolerancia.

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A través del tiempo, los espacios públicos son la expresión del pulso de la ciudad y también de sus transformaciones. Ellos se encuentran en el corazón de la vida de la ciudad y de la mezcla de sus habitantes y son un elemento mayor de la capacidad del ciudadano que se identifica con su ciudad.

Es el gran drama de la peri–urbanización metropolitana, por ejemplo, o más bien de la sub-urbanización[1] para evocar los brillantes trabajos de Marc Dumont y Emmanuelle Hellier sobre este tema[2], la cual son sus barrios alejados, geométricos, con calles hechas para los coches que conducen a los habitantes hacia estaciones o sitios de trabajo, un «alejamiento escogido» pero que va a la par de una «relegación sufrida» y la ausencia de toda mezcla, amputaron el alma de la ciudad viva a los que viven. Esto condujo a este fenómeno instalado de forma duradera dicho del «gradiente de urbanidad» observable claramente, por ejemplo en Francia en las elecciones recientes y las tendencias que expresan[3], dichas de ” cólera sorda ” con los votos extremistas tal como comprobado aun hace poco. Situación que se encuentra también en los países emergentes y con urbanizaciones cerradas y bien cuidadas, con guardias privados y dispositivos sofisticados de seguridad, son símbolos del repliegue sobre sí, de la abstención a la participación en la vida cívica y ciudadana y de vida, llevada en una forma de guetos sociales y culturales.

Las calles en otro tiempo, en Europa en la Edad media y en su desarrollo en el mundo, eran ante todo lugares de vidas que se convirtieron luego en lugares de paso en muy numerosos casos y más tarde simplemente espacios utilitarios (aparcamientos de coches, puntos de acceso a edificios y otros edificios, lugares funcionales) pero perdiendo esta calidad suprema de ser lugares de vida, de mezcla, de creatividad[4].

Una encrucijada mayor para la ciudad viva es de re inventar la calle como el lugar de compartir. Y más allá de la calle, hacer devenir del espacio público verdaderos lugares colaborativos fuente de creatividad e innovación. La noción de compartir es en efecto crucial, porque ella permite, por una parte, fluidificar las relaciones sociales existentes, de desarrollar otras de un nuevo tipo, pero también de transformar de modo coherente las relaciones del ciudadano y del habitante con su ciudad y su medio ambiente y entorno socio – económico y cultural.

La utilización del espacio urbano cotidianamente y la frecuentación de los espacios públicos están íntimamente ligados a la percepción de los ambientes urbanos locales por los individuos. Ellos existen ante todo a través de la mirada de cada cual con esta connotación subjetiva dando paso incluso a una relación afectiva que emerge al contacto directo de los lugares, para parafrasear la expresión de Arnaud Piombini a propósito del paisaje urbano.[5]

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El lugar preponderante del coche, el paradigma de la urbanización y el desarrollo de nuestras ciudades desde hace ahora más de 50 años impuso al espacio público y a sus habitantes una circulación que se desarrolla exponencialmente hasta nuestros días en la mayoría de las ciudades en el mundo. Observamos en numerosos países emergentes, el corolario, acumulativo de las calles hechas además de los “enjambres” de las motos y otros vehículos motorizados ligeros de ruedas, que además de aumentar el trafico (y confrontarse con los coches) invaden (las pocas) aceras libres, que se convierten en zonas de aparcamiento.

Pero en el siglo XXI un componente mayor se impone en la vida cotidiana, con la omnipresencia del digital, la hibridación entre los objetos tecnológicos y los usos y las transformaciones que conlleva la propia utilización del espacio público gracias a la capacidad de géo localizarse, de comunicar, de guiarse por si mismo, re encontrándose en el contacto con la ciudad, su ciudad y su ambiente de manera personalizada, según sus gustos, deseos, caprichos y en una temporalidad inmediata. El peatón provisto de su smart device, de su cada vez más poderoso teléfono inteligente y multi-usos, se ha convertido en una verdadera entidad multi-sensorial y, de esta manera los lazos que le unen con los espacios urbanos y en particular con el espacio público se transforman en profundidad.

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El ambiente urbano del peatón y su capacidad a hibridarse con la ciudad y sus espacios urbanos le abre una gran posibilidad de usos, le aporta una gran riqueza en su vivencia y hace de él, no solo un observador sino también un contribuidor en el conocimiento de su ciudad, sus espacios públicos y sus zonas urbanas. Por la multiplicación de las observaciones individuales, emerge entonces una comprensión colectiva de las prácticas urbanas detectando los espacios funcionales seleccionados en el seno del espacio real[6]. El espacio público que existe por el acontecer que reúne en un mismo espacio – tiempo una colectividad, se renueva por esta otra calidad ubiquitaria de la relación entre el ciudadano y su ciudad[7] y se transforma por los nuevos usos que esto conlleva, aportando además su co creación como ciudadano conectado. Por primera vez en la historia de la vida urbana, el espacio público se cruza en el encuentro del habitante con un espacio digital en el cual esta realidad que se traduce su prolongación, lugar de hibridación de su conectividad. Foursquare, Plyce, Google Latitude, Just Around Us, Lovoo (éste alemán fue en unos meses Top 5 de las aplicaciones de redes sociales, basado en el principio del encuentro espontáneo en el medio ambiente inmediato).

La geo-localización transforma igualmente la naturaleza de las redes sociales que no son así solamente sobre la base de las afinidades sociales, pero también y cada vez mas sobre la pertinencia geográfica. Ella permite particularmente a las redes sociales echar raíces en el mundo real abriendo nuevas vías de encuentros y de apropiación del espacio urbano o turístico. Ella resalta paradójicamente, más que nunca, la proximidad como el elemento primordial de la concretización de la socialización, llamada a menudo en el mundo “geek” la “desvirtualizacion”. El hecho de asociar automáticamente las informaciones generadas por los utilizadores a un contexto permite acceder en un lugar dado a informaciones que pueden ser socialmente útiles. Estas informaciones pueden entonces hacerse accesibles con un interfaz de alta calidad y facilidad de uso, o en los próximos tiempos gracias a tecnologías de realidad aumentada, como se produce ahora en el portal francés Proxima Mobile, de servicio a los ciudadanos sobre terminales móviles.

Me parece esencial, integrar este componente en el espacio urbano y en particular en el espacio público, con estas características de hibridación, de instantaneidad y de reversibilidad del uso. Estas transformaciones deber ser tomadas en cuenta en la concepción de los nuevos proyectos urbanos, no sólo en cuanto a la construcción de nuevos edificios, sino en la misma disponibilidad de los lugares públicos.

Aunque muy propio del Marketing que los americanos saben hacer, la presentación hace pocos días del banco publico solar SOOFA multi usos du MIT Media Lab y una start up por el presidente Obama, ilustra esta acción de hibridación. Así como lo recuerda en un artículo reciente en su (bonito) blog “GOODTOKNOW” S. Carré sobre el mobiliario urbano conectado e inteligente, tema que es una fuente de inspiración importante en Francia y en particular París, pionero con realizaciones múltiples.

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París, Barcelona, Medellín, NewYork, Singapur, Londres, Adélaïde, Copenhague pero también ciudades intermedias y pequeñas construyen por todas partes proyectos, en un mundo que cambia con nuevos usos y paradigmas de transformación. Lo invito, estimado Lector, a consultar el magnifico website PPS “Project for público Spaces” , la asociación que fue creada en 1975 por Holly Whyte, autor del libro « The Social Life of Small Urban Spaces » y ha desarrollado millares de proyectos en más de 40 países y miembro del “Placemaking Leadership Council“. Una acción pionera para ayudar a los ciudadanos a transformar sus espacios públicos y que ponen en evidencia exitosas realizaciones y proyectos locales que estimulan la renovación urbana y los nuevos usos y servicios en convergencia entre la colectividad y los ciudadanos.

Estoy convencido que la hibridación entre el espacio urbano, el espacio público y las nuevas tecnologías no puede ser reducido a una expresión ” geek « de conectividad. Creo que mas allá del mundo tecnológico y digital, son ante todo los nuevos usos quienes corresponden a una transformación profunda del lazo entre el ciudadano y su entorno : recuperar el espacio público para los niños, jóvenes, adultos, mayores liberalizarlo, abrirlo al “Street Art”, a la expresión lúdica, alos Fab Lab a cielo abierto, la proyección multi medios de comunicación de masa sobre las paredes, dar la oportunidad de crear y proponer otras prácticas deportivas y culturales, animar la jardinería urbana compartida y colectiva, las zonas transeúntes de descubrimiento, re utilización de los espacios tales como las estaciones, los aparcamientos de coches, permitir así a las plazas, los jardines, las estaciones, los centros comerciales, calles… etc, de metamorfosearse para crear atractividad y calidad de van en el sentido de estimular la renovación urbana y hacer vivir esta en convergencia entre la colectividad y los ciudadanos, los ciudadanos y la ciudad, la ciudad y la vida… la vida en la ciudad, la ciudad viva.

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Hasta la semana próxima

Carlos Moreno.

París, el 9 de septiembre de 2014

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Amsterdam, Pays Bas

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Cali, Colombie

 

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Hanoi, Vietnam

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Kyoto, Japon

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Quito, Equateur

[1] http://ambiances.revues.org/261 Contexte spatial des ambiances urbaines et usage des lieux Arnaud Piombini

[2] http://www.franceculture.fr/blog-globe-2011-01-19-ne-dites-plus-peri-urbain.html

[3] http://www.marc-dumont.net/

[4] Article le Monde

[5] Partager l’espace public, Ghislaine Gefrroy, Ville de Paris, Directrice de la Voirie et Déplacements

[6] Colette Cauvin, Pour une approche de la cognition spatiale intra-urbaine, cité par Arnaud Piombini

[7] Mar Amenangaud Villes, Architecture et Territoires