“La crise du coronavirus est venue accélérer un processus déjà en place”

Moins polluées, plus calmes, les villes ont présenté une autre facette pendant cette crise, et des besoins se sont distingués: la nécessité d’espaces publics de taille suffisante – afin de se déplacer tout en respectant les distanciations sociales, mais aussi, sur un pan plus psychologique, de retrouver de l’espace après l’enfermement – et celle de la présence de la nature.

Ces modifications de l’urbanisme sont “absolument nécessaires par rapport à la transition écologique qui arrive, ça c’est un évidence”, déclare Christine Leconte, présidente du Conseil régional de l’Ordre des architectes d’Île-de-France, contactée par BFMTV.com.

“Face au changement climatique, il y avait déjà un mouvement qui s’était mis en marche pour repenser l’urbanisme notamment dans les villes, qui sont envahies dans l’espace public par les véhicules”, explique Carlos Moreno, directeur scientifique de la Chaire Entreprenariat Territoire Innovation, à l’Université Panthéon Sorbonne, contacté par BFMTV.com. “La crise du coronavirus est venue accélérer un processus qui était déjà en place”.

Le vélo, “un mouvement irréversible”

Soutien d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, il applaudit la création de pistes cyclables supplémentaires, car “face à cette pandémie virale et son pouvoir de propagation et de nuisance, la seule possibilité pour limiter les contacts de proximité c’était de créer des conditions pour faciliter une mobilité avec laquelle les gens ne sont pas serrés les uns contre les autres, comme avec le métro et les transports de masse“.

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